[Quête] Intro : Sur les terres des démons

Maître Rpiste Nombre de messages : 63 Date d'inscription : 16/05/2008

Sur une pancarte d'une ruelle mal famée était écrit un message . Ledit message demandait aux intéressés par l'argent , la puissance ou la gloire de se rendre au lieu-dit "Quai des Alouettes" .
Elle ne précisait rien d'autre . Ni le commanditaire, ni la destination, ni le but , ni quoi que ce soit .
C'était donc à l'aveugle que les hypothétiques intéressés se décideraient à venir ou non .

Personne encore ne savait ce qui se tramait au quai des Alouettes ...

(HRP : Bon, j'accepte tous ceux qui se sont inscrits et dont j'ai validé la fiche perso . Décrivez-vous, faites un joli RP de présentation .... Je fonctionne un peu à la Gorath dans mes quêtes .)

Lenwë Sirfalas, l'esprit vagabond, déambulait dans la ville, un long manteau sur ses épaules, capuche rabattue sur son visage androgyne, de sorte que seul son regard d'un vert émeraude permis de distinguer qu'il n'était pas humain.
En effet, Lenwë Sirfalas était un Avatar, un esprit de la terre. Ne comprenant pas encore très bien le monde des humains, l'avatar préfère observer sans se faire remarquer, ce qui est tout à son honneur.
De corpulence plutôt fine, son envellope corporelle est composé de terre, d'humus et de toutes sortes de débris végétaux.

Ayant l'esprit on ne savait où, l'avatar finit par se perdre dans le dédale inextricable des ruelles mal famées de la ville. Au détour d'une ruelle comme les autres, il finit par tomber sur une pancarte, demandant aux aventuriers interressés par la gloire, l'or ou la puissance, de se rendre au "Quai des Alouettes".
Vu que le bois avait l'air encore assez jeune, l'avatar en conclu que cette pancarte avait été installé récemment.

N'ayant aucune idée précise de l'endroit ou pouvait se trouver ce fameux quai, l'avatar se mit en quête d'un passant pouvant lui fournir quelques renseignements.

Sa persévérance finit pas le récompenser, car un badaud lui indiqua le chemin. En fait, sans le savoir, il était arriver juste à coté.
Le quai était désert, à part quelques bateaux miteux qui arrivaient encore à flotter par on ne sait quels miracles.

Lenwë Sirfalas se trouva un coin d'où il pouvait observer le quai, s'assit par terre, s'enroula dans son manteau à la façon d'un mendiant, et attendit de voir si quelque chose allait se passer.

Alors qu'il errait sans trop savoir quoi faire, Grorg était tombé sur une pancarte, au beau milieu d'une ruelle mal famée. Il la lut lentement et laborieusement.

"... argent... puissance... gloire... quai des Alouettes..."

Il n'avait saisi que quelques mots, mais ceux ci suffirent à éveiller son intérêt. Il se mit aussitôt en quête du quai des Alouettes. Tandis qu'il marchait d'un pas décider, les rares passant le détaillait, étonner. Il faut dire que Grorg était un demi-troll de 3 mètres 50 de haut. Les regards de ceux qui l'examinait se posaient tout d'abord sur son visage rude, orné d'une barbe abondante au dessus de la quelle apparaissait parfois un sourire quelque peu effrayant, qui dévoilait deux rangés de croc acérer, et au milieu du quel trônaient deux yeux entièrement noirs. Ils suivaient ensuite la natte qui tombait dans son dos, pour s'arrêter sur l'immense hache à double tranchant retenue par une courroie en cuir de troll de haute montagne et l'épée courte de bon acier passer à sa ceinture. Enfin ils examinaient son armure, faites de pièces hétéroclites de métal, de cuir et d'autres matériaux.

Il arriva finalement à destination, le lourd claquement de ses bottes cerclées de fer s'arrêtant soudain. Il détailla les alentours. Il n'y avait personne, sauf la silhouette d'un mendiant un peu plus loin. Grorg était toujours étonné par ce concept de "mendiants"... Chez lui, il n'y avait pas de clochards, de mendiants ou de sans abris... Les faibles étaient juste tués. Ca faisait beaucoup moins de problème. Le demi-troll se demandait ce qu'on allait bien pouvoir lui demander... Des combats, espérait il, c'était ça qu'il aimait... Pour une fois qu'il avait un long quartier libre, il n'allait pas le gâcher en parlote... Bon, il y aurait sûrement quelques formalités, puis ils iraient démolir un quelconque ennemis... Il faut dire que si Grorg avait si peu de vacances, c'était par ce qu'il passait son temps sur les champs de batailles. Finalement, il demanda d'une voie forte:

"Hé! Y a quelqu'un? Houhou!"

Ben oui... pas de subtilité... la manière troll...

Zandramas errait dans la ruelle sans but précis. Sa longue cape noire flottait sous les quelques rafales de vent qui fesait également voltiger de manière élégante ses cheveux d'un blanc étincelant. Son regard était néanmoins dur, il connaissait cette ville a la réputation peu flatteuse, et il valait mieux être sur ses gardes. C'est ce que fesait l'elfe noir en scrutant les moindre détails dans chaque ruelle qu'il traversait tout en étant prêt a dégainer son arme si un fou se risquait a tenter de le détrousser.

Son arme... Son épée qui résonnée au doux nom d'Eyaël Du Varden et dont lui seul connaissait le véritable pouvoir. Cette épée qui l'avait a quelques reprises sauvée de situations désespérantes. C'est pour cela que Zandramas ne la quittait jamais, même lors de ses moments de repos. Elle et lui ne fesait qu'un !

C'est au détour d'une ruelle tout aussi morbide que les autres, que les yeux noirs de l'elfe noir se posèrent sur une pancarte. Il lut cette dernière et une sérieuse envie de rejoigne le lieu indiqué le prit. Zandramas fît donc demi-tour et prit la direction du "Quai des Alouettes".

Pourquoi cette envie soudaine ? Zandramas avait l'intuition que ce rendez-vous aménerait sur une aventure incroyable. Et son sixième sens le trompait rarement...

Zandramas arriva au quai mais décida de ne pas se manifester de suite. Il décida d'observer un peu les quelques mouvement qui allait se dessiner au coin de la rue juxtant le quai. Un Troll gigantesque y était présent accompagné d'un vampire. Ce duo était pour le moins surprenant ! Ce qui fît rire intérieurement l'elfe noir. Il vît également qu'un personnage était assis en retrait du quai. Comme si il observait les faits et gestes, pareillement a Zandramas... Il ne restait donc plus a l'elfe, qu'a attendre les prochains événements.

Bière à la main, cigarette au bec, assis dans un coin sombre et écarté de tous, Antoine squattait une taverne, sa routine habituelle et ennuyeuse à mourir… Il termina sa cigarette qu’il écrasa sur le sol avec l’une de ses bottines, une légère fumée blanchâtre s’en échappa pour aller se camoufler dans l’air ambiant. Il plissa les yeux, puis but d’une traite sa chope. Une serveuse arriva, sourire hypocrite aux lèvres, l’elfe la regarda d’un air de dégoût puis lui jeta quelques pièces à la figure. Il lui tourna inévitablement la tête en partant, la serveuse lui fit une mimique remplie de cruauté derrière son dos, Antoine se retourna et pris une poigné de sa tignasse pour la tirer vers le bas ! La serveuse se mit à geindre le suppliant de la lâcher. Antoine la dévisagea une dernière seconde avant d‘enlever ses mains de ses cheveux…

Il sortit de l’auberge d‘un pas lourd et traînant. Un long soupire s’échappa de sa bouche.

Qui y’a-t-il ? Demanda-t-il à une petit garçons tout crasseux qu’il connaissait très peu. Avant de terminer sa pression, il l’avait repéré lui faisant signe de le rejoindre dans la rue.

Bah un jour vous m’avez dit de vous prévenir lorsqu’une quête ou un truc du genre se présenterai… Et… et voilà : Le jeune garçon pointa du doigt une affiche.

Antoine détourna le regard du petit pour aller fixer le bout de papier accroché sur une pancarte. Monsieur, s’il vous plaît… Lui dit l’enfant prenant un air de chien battu. Il jeta, aux pieds du badaud, un ou deux sous. Il tourna les talons puis lu -d’un regard qui en disait long- le bout de papier accroché sur une pancarte.

Il ferma les yeux un instant… Enfin, il pourrait quitter cette ville et donner un peu plus de piquant à sa vie ! Il remercia l’enfant en lui jetant un regard neutre, il lui fit un signe de tête, puis sans perdre une seconde, retourna dans le bistrot. Apeurée, la serveuse baissa la tête et se fit toute petite espérant qu’il ne l’ai pas remarqué. Antoine l'ignora cruellement et monta à l’étage, dans sa chambre. Il prit tout d’abord ce qu’il avait de plus cher : Zar’roc, son épée, une partie de lui pour ainsi dire. Puis il pris son arc et sa lance rangé à l’abri des maraudeurs indiscrets, et pour finir son paquetage rempli de tout et n’importe quoi…

Voilà pour vous. Après avoir descendu quatre à quatre l’escalier, il posa sur le comptoir les deux clés que le gérant de l’auberge lui avait donné lors de son arrivée, il lui donna aussi le montant de sa dette et pour finir il lui pris (sans qu’il s’en aperçoive) de quoi se désaltérer pendant quelques jours : une bonne bouteille d‘alcool. Un dernier regard dans cette auberge, il n’y remettrai plus les pieds, il était heureux mais ne le laissait pas voir ne gardant pour lui aucune animosité contre ces personnes et cette auberge!

Alouette, gentille alouette… Alouette, je te plumerai ! Le quai des Alouettes, il devait s’y rendre et au plus vite, il était sûrement en retard, il chantonnait d'un air sombre une petite chansonette... Il arriva sur le quai, gardait par quelques épaves qui tenaient miraculeusement debout. Il se gratta le menton… Déjà plusieurs « êtres » étaient présent : Un vampire, un Avtar, Un demi-orque et un orque. Il aimait resté solitaire, enfin il n’avait jamais trop eu le choix : Beaucoup de personne n’osait lui parler par peur dont ne sait quoi exactement, peut-être par la réputation d’homme qui part au quart de tour qu'il tenait bien malgré lui. Il regarda un air froid l'autre elfe qu'il n'avait, dans un premier temps, pas repéré. Il lui fit un signe de tête...

Antoine resta dans son coin, adossé au mur d’un hangar, attendant que quelqu'un vienne lui parler ou que ledit « organisateur » se pointe.

Zandramas observait toujours le ponton du quai et ses environs. Lorsqu'il vit soudain Orkane déboulait de la ruelle qui menait vers le quai. L'elfe noir fût surprît de voir Orkane déambuler en ces lieux. C'est néanmoins avec un grand sourire qu'il l'accueilli lorsque celui-ci s'approchait de lui. Ils parlèrent de tout et de rien pendant un petit moment sans se préoccupper des événements sur le quai.

Ces après quelques minutes de bavardages que Zandramas rééxamina le quai. Il s'aperçut que le vampire avait délaissé le Troll pour venir vers lui. Cet inconnu paraissait vouloir communiquer mais c'est comme si il ne trouvait pas les mots pour démarrer la conversation. L'elfe noir qui n'était pas sur de ses intentions, le dévisagea mais ne prononca guère de parole... Les deux se regardaient dans le blanc des yeux.

Le vampire se décida finalement a engager la conversation :

- "Vous venez faire quoi ici ? La même chose que moi ? Evidemment, tout dépend de ce que je pense..."

Zandramas s'attendait a un "bonjour" mais le vampire devait manquer de tact ou alors il était vraiment mal a l'aise... L'elfe noir était pourtant de bonne humeur et ne voulait pas provoqué la peur chez autrui. Zandramas sonda rapidement l'esprit du vampire et il vît que la présence de ce dernier était due a la pancarte. Il lui répondit alors :

- "Bonjour a vous. Je sais ce que vous pensez et je peux par conséquent vous dire que je suis effectivement là pour la même chose que vous. Cette pancarte a réuni pas mal de monde il faut croire..."

Zandramas observa la réaction du vampire et celui-ci semblait satisfait de la réponse fournie, mais la certitude affiché par l'elfe noir parraissait le choqué.

Maître Rpiste Nombre de messages : 63 Date d'inscription : 16/05/2008

Le Troll du Nord observait depuis son coin d'ombre du port . Il les compta : un , deux, trois, quatre . Parfait, c'était parfait . Son souverain serait content .

Il bondit de sa cachette , et fut visible aux yeux de tous . Il était petit, un mètre, pas plus , et sa peau était blanche à reflets bleutés , évoquant une glace souterraine du Nord . Un léger duvet recouvrait sa peau .
Il était un peu bedonnant , et portait pour tout vêtement un pagne . Ses longs cheveux, eux aussi bleus, lui descendaient jusqu'aux chevilles .
Son visage était étrange : étroit et long , au menton pointu, au long nez crochu, aux longues oreilles pointues , tordues et poilues , il évoquait plus une sorcière qu'un troll, fût-il du nord .
Deux yeux pétillants de malice et un sourire affable venaient contrebalancer ce visage étrange et au demeurant peu avenant .
Il jeta un regard sur son cousin troll septentrional .

Il leur octroya un large sourire et fit une grande révérence . Toujours son sourire aux oreilles , il s'adressa à eux :

-Héhé, bienvenue et salutations, vous qui avez répondu à mon annonce ! Je me présente : Nok . Je suis un sujet du roi Nurferant de Gobelinville .
Je ...

Une flèche claqua sur le sol à quelques pas de lui . Aussitôt, son expression changea du tout au tout, et il tira un petit couteau dissimulé dans les plis de son pagne , se préparant à acueillir les nouveaux venus .
Et effectivement, quelques instants après, un groupe de huit manants surgit de la rue d'où étaient venus les intéressés , hurlant et agitant diverses armes de facture mauvaise dans leurs mains crasseuses . Nul doute que leurs intentions n'étaient pas pacifistes ...

L'un des bandits se jeta sur Nok , qui l'évita prestement d'un pas sur le côté . Et pendant que l'autre levait son arme, lui bondit jusqu'à hauteur du cou de l'autre et y enfonça son couteau avec un grognement féroce .
Le bandit s'écroula dans une mare de sang et un gargouillement étouffé écoeurant .Le problème était que Nok était en dessous...

Les autres bandits se dirigèrent sur les autres présents : deux se dirigèrent vers le demi-troll, peu impressionnés malgré ses 3m5 . Ils tentèrent de le frapper mais leurs coups dévièrent .
Un se dirigea vers Zandramas . Le bandit porta un coup mais Zandramas l'esquiva agilement .
Deux autres se dirigèrent sur Antoine, et les deux derniers sur l'avatar . Ceux-là n'eurent pas le temps de frapper . Mais il fallait néanmoins désormais aux aventuriers se préparer à combattre ...

Si Grorg n'avait pas réagit quand Avior lui avait parlé, c'était tout simplement par ce qu'il réfléchissait. Et quand il réfléchissait, il ne pouvait rien faire d'autre... Après tout, c'était un demi-troll... Et a quoi réfléchissait il? Il réfléchissait au risque que tout ceci ne soit qu'un piège... Au bout d'une intense réflexion, il conclu que ça n'avait aucune importance... Si c'en était un, il tapait, si c'en était pas un, il taperait plus tard... Il n'était pas pressé. Evidement, le temps qu'il en arrive à cette bienheureuse constatation, l'Assassin c'était éloigné... Grorg regarda autour de lui... Il n'y avait qu'un groupe de trois personnes: Un Humain, un Elfe Noir et un Vampire... Un Vampire... Grorg pouvait presque le reconnaître... où l'avait il vu? Pas sur un champ de bataille... Se qui ne laissait pas beaucoup de choix... Ca devait être quelqu'un que son maître lui avait montré, que se soit en personne ou sur une représentation... Ca devait être ou un allier, ou un type dangereux... Ou les deux?

Avant qu'il n’ait pu prendre une décision ou pousser sa réflexion plus en avant, un nouvel intervenant s'avança... Son aspect rappelait quelque chose à Grorg... A oui, un troll du Nord... Il en avait déjà croisés par le passer, comme esclave de son maître ou comme adversaire en combat... Grorg n'aimait rien mieux que de se battre, et ses adversaires préférer étaient les trolls... Seul eux étaient aussi grands que lui, voir même parfois plus. A part les arbres qui parlent... Mais ces derniers ne savaient pas se battre, de l'avis du demi-troll... Tandis qu'un de ses lointains parents des montagnes ou des glaciers, ça, c'était un adversaire sérieux... Un adversaire capable de vous trancher la tête sans sautiller sur place pour être à hauteur... Mais celui qui s'avançait ne semblait pas vouloir se battre... Non, il se mit à parlé:

"Héhé, bienvenue et salutations, vous qui avez répondu à mon annonce ! Je me présente : Nok . Je suis un sujet du roi Nurferant de Gobelinville .
Je ..."

Grorg l'avait écouter avec attention, mais avant il s'arrêta brusquement, sorti une arme et se mit en garde. Le demi-troll porta immédiatement la main sur sa hache, son arme favorite. Bien lui en prit car, très vite, des brigands surgirent. Deux d'entre eux se dirigèrent vers lui. Sa hache glissa sur sa courroie. Ils tentèrent de le frapper, mais son armure et sa peau épaisse firent dévier leur coup. La hache fut dégainée, et lever par dessus l'épaule droite du demi-troll. Puis elle s'abatis impitoyablement sur l'un des brigands. C'était une bonne arme, forgé par un maître artisan dans le meilleur acier, entretenue avec soin et manier avec l'aisance que confère l'habitude. L'une des qualités indispensable pour un bon guerrier était le soin apporter à ses armes. Et Grorg était un très bon guerrier. Son coup, l'une de ses spécialités, devait trancher la tête de l'homme avant de frapper son complice dans un mouvement de spécialiste.

Antoine restait seul dans son coin, pensant à des question existentielles qui l‘intriguait.. Être capable d’être dans l’incertitude, le mystère et le doute, en oubliant l’exaspérante quête de la vérité et de la raison… Était-ce l’état d’esprit qu’il convenait d’avoir pour être en osmose avec soi-même ?

Antoine… fait attention à toi… Je sens un danger ! Nilhatak, sa Lumière venait lui parler intérieurement. Il n’avait jamais tord ! Antoine se concentra du maximum qu’il pu, si un danger devait advenir, il préférait être dans les meilleurs conditions, comme n’importe qui d’autre d’ailleurs ! C’est pourquoi il prit l’état d’esprit auquel il avait pensait peu de temps avant.

Personne d’autre n’était venu, il était le dernier. Il reconnu Orkane ainsi que Zandramas, eux aussi étaient là. Un petit être bleu vint alors à la rencontre des personnes présentes. Antoine sortit de sa transe pour lui prêter le peu d’intention qu’il méritait. Bleu, petit, les cheveux longs, le nez crochu. Il est mignon, pensa ironiquement Antoine ! Mais bon comparé au troll, au vampire, à l’humain et aux deux elfes il n’était au final pas si étrange que le reste de cette société !

D’un coup d’un seul, une flèche vint se planter aux pieds du petit être pendant qu’il parlait, il n’avait même pas pu dire pourquoi son maître les avait fait convier…

L’elfe, les sens aux aguets, se saisi de son arc et le banda d’une flèche qu’il avait dans son carquois, accroché derrière son dos. Maintenant ! Lui dit Nilhatak d’un ton tout à fait normal en voyant depuis les yeux d’Antoine le brigand qui filait droit sur eux, arme à la main. Antoine décocha sa flèche en espérant qu’elle face mouche ! D’une vivacité hors du commun, il délivra Zar’roc de son fourreau, elle voulait du sang !

Lenwë était en train de se demander si il ne ferait pas mieux de se présenter aux aventuriers présent quand l'attaque se produisit.

Heureusement pour lui, aucun des agresseurs ne fit attention à lui, qui ferait attention à un clochard traînant dans un coin ? Le problème étant qu'il n'avait pas d'arme, car il préfère fabriquer sa lance lui même, quand il sait qu'il va en avoir besoin. Hors là, il se trouvait totalement désarmé.

Et, à son plus grand désarroi, sur les 8 bandits, 1 était aux prises avec Nok, tandis aue Grorg devait croiser le fer avec deux bandits. Antoine se précipitait pour s'occuper de deux manants. Les 2 restants se dirigeaient vers l'avatar. Ils étaient encore assez loin, mais il fallait se décider rapidement.

Deux options se présentaient à l'avatar : soit combattre, soit fuir à la nage. La fuite n'étant pas envisageable pour des raisons évidentes, il ne restait que le combat.
Mais il aurait beaucoup de mal à faire face à deux adversaires à la fois, avec seulement ses poings commes armes. Avisant un bout de rame de bonne dimension non loin, l'avatar fit une roulade pour s'en saisir. Il vit du coin de l'oeil que ses adversaires étaient sur lui.

En saisissant la rame de justesse, il fit un coup de pied balaillant en ésperrant faucher son premier adversaire, puis il se releva d'un bond et se mit en garde pour affronter son vis à vis.

Zandramas attendait toujours la réponse d'Avior qui tardait a venir. Ce dernier n'eut d'ailleurs pas le temps de lui répondre car un étrange personnage avait fait son apparition. Tout le monde le remarqua car il avait une apparence physique qui ne passait pas inaperçu, pour ne pas dire plus...

Il se présenta sobrement :

- "Héhé, bienvenue et salutations, vous qui avez répondu à mon annonce ! Je me présente : Nok . Je suis un sujet du roi Nurferant de Gobelinville .
Je ..."

Il avait stoppé son intervention rapidement. Zandramas fût surpris de voir cette flèche arriver subitement aux pieds du Troll. Et sa surprise fût décuplée lorsqu'il vît huit manants surgir de nul part afin de défier les personnages réunit sur ce quai.

Nok fut le premier a voir un adversaire le défier et la lutte commenca aussitôt.

Les sept autres manants se répartirent de façon a ce que chacun des aventuriers soient obligés de combattre. Le demi-troll devait même faire face a deux manants a la fois ! Zandramas n'avait pas eu cette chance et ce n'est qu'un unique manant qui se dirigeait vers lui alors que trois combats étaient déjà engagés. Le manant arriva en courant a toute jambe et fendit l'air avec son épée en espérant faire mouche de suite. Mais Zandramas, sourire aux lèvres, esquiva le coup aisément d'une roulade sur le côté. Dans le même geste il dégaina a son tour son épée qui était positionné sur son dos et lança son bras en arrière afin de toucher son ennemi qui se trouvait maintenant derrière lui.

Cette aventure était a peine commencé qu'elle plaisait déjà a Zandramas.

Maître Rpiste Nombre de messages : 63 Date d'inscription : 16/05/2008

Nok parvint enfin à s'extirper , non sans difficultés, de sous le cadavre de son assaillant . Puis il poussa un féroce cri de guerre et sauta sur un des manants qui avaient attaqué Lenwë Sîrfalas car celui-ci , ayant tenté infructueusement un coup de pied aux jambes, était tombé, déséquilibré .

En une seconde le brigand fut à terre , gisant dans une mare de sang . Et Nok poussa un cri de victoire qui dut se répercuter loin , peut-être dans tout Kaëturban même .
Puis il avisa la situation autour . Le demi-troll avait décapité son premier adversaire et le prolongement de son coup avait envoyé le second dans l'eau . A présent il nageait éperdument pour sa survie .
La flèche d'Antoine avait pénétré le front d'un des brigands avec un son mat .
De son côté, Zandramas avait frappé le vide , mais cela n'était pas grave car les bandits restants s'étaient enfuis sans demander leur reste .

Alors Nok leur dit , d'une voix pressante :

-Vite ! Nous n'avons pas le temps de nous attarder ! Ils pourraient revenir plus nombreux ...

Il leur désigna un deux-mâts à une rangée de rameurs amarré un peu plus loin, et les y poussa doucement mais fermement .
Une fois que tout le monde fut à bord, il dit au capitaine, un homme barbu aux airs de père noel , de larguer les amarres .

Puis il lança une bourse suintante d'une matière étrange et verte en l'air tout en criant des paroles incompréhensibles . Puis la vue de tous se troubla , et il y eut une détonation lorsque la bourse toucha le sol . Et ce fut comme dans un rêve , nul ne se souvint du temps qu'il avait passé sur ce bateau dans cet état .

Puis une autre détonation survint , et tous furent violemment tirés de leur léthargie . Un soleil implacable brillait dans un ciel dégagé de tout nuage .
La première chose qu'ils virent fut Nok, souriant , sur le pont du navire, devant eux - car ils avaient dormi en plein milieu du pont .
La seconde chose qu'ils virent était que le navire naviguait en haute mer à présent . Seule, à quelques kilomètres à peine du bâteau , se dressait une sinistre île .
Tandis que le navire s'approchait du rivage de l'île , Nok entreprit de leur expliquer la raison de leur présence ici :

-Bon! Etant donné que nul brigand ne viendra nous interrompre ici , je puis me permettre de continuer mes explications . Vous me pardonnerez de vous avoir brusqué mais nous devrons être rentrés demain à Gobelinville . Du calme, je vais vous expliquer .

Nurferant est mon roi , il est le Roi sous la Montagne depuis peu, et a besoin d'un symbole pour asseoir son pouvoir . Voyez-vous, Gobelinville - comme nous l'appelons, nous autres trolls , car son vrai nom est Dwaeldrynen - est peuplée par des peuples tout à fait disparates qui ne sont pas réputés pour s'entendre entre eux . Il y a des elfes , des nains, des orques, des gobelins, des loups et des araignées, des Grands Félins , des hobgobelins , et des trolls . Tous ont une raison bien précise de vivre sous le mont Dwaeldrynen , mais ce n'est pas pour cela que ces divers peuples s'entendent .
Et mon seigneur veut que règne une paix relative dans la Montagne , et il a besoin d'un symbole pour faire régner l'ordre , ainsi que pour dissuader les diverses villes alentour de l'attaquer . En outre, le symbole en question lui confèrerait un grand pouvoir ...

Ce symbole est le Marteau des Trolls , perdu depuis longtemps . On pense savoir à présent où il est caché , mais la légende dit qu'une créature - on ne connaît pas sa nature - garde le Marteau farouchement . Pour tuer cette créature, il a besoin de l'âme d'un démon suffisamment forte pour , au moins, l'affaiblir suffisamment pour la rendre vulnérable aux armes conventionnelles ...

Et j'en viens à vous, mes chers aventuriers . C'est vous qui allez capturer l'âme du chef démon qui a élu domicile sur cette île, avec sa colonie . Morcheryn est son nom, et on la surnomme Maîtresse des Ombres . Elle a l'apparence d'une très belle femme dont les bras et les jambes sont semblables à ceux des chauve-souris , c'est-à-dire qu'ils sont reliés à une membrane identique à celle des ailes des chauve-souris . Elle est entièrement nue, mais ne vous fiez pas à cette trompeuse apparence : trop de ses ennemis s'y sont laissés prendre , et nul n'en a réchappé .
Car sous son apparence féminine et fragile, se cache un démon horrible , et vous ne devrez surtout pas vous laisser prendre à son image, qui n'est faite que pour tromper les hommes .
Il vous faudra la tuer sans pitié, et alors je serai là pour attrapper son âme avant qu'elle ne s'envole à la recherche d'une autre enveloppe charnelle .

Mais avant d'arriver jusqu'à elle il nous faudra parcourir l'île entière . Son habitat est dans une sombre et profonde caverne . Et cette île est infestée de démons .

Tout comme ses alentours ... Faites attention ! "

En prononçant ces dernières paroles, il glapissait , et désigna trois serpents de mer de près de trois mètres de long , dotés d'une gueule hérissée de trosi rangées de crocs et de petites pattes avant , qui étaient arrivés sur le pont en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire . Ils trâinaient leur long corps vert , écailleux et sinueux sur le pont du navire, et des cris s'élevèrent parmi les marins . Tournant leur regard troublant vers Nok et les aventuriers, ils s'approchèrent d'eux de leur démarche lente et pataude . Cependant nul ne souhaitait remettre en cause le tranchant de leurs crocs .

Nok tira son couteau et se mit en garde .

Après l'escarmouche du quai des Alouettes, Lenwë Sirfalas suivit les autres aventuriers sur le bateau que désignait Nok. Celui ci vint en dernier, et après avoir retiré la passerelle, les conduisit sur le pont. Il jeta alors en l'air une bourse, qui produisit à l'impact une violente détonation. L'avatar se sentit alors tomer dans un état de transe ; il ne sentait plus ses membres et un voile opaque était tomber devant ses yeux. Il aperçut, juste avant de s'écrouler sur le pont, le pied chaussé d'un des aventuriers (ce devait être Grorg, vu la taille et l'odeur du pied) lui même étaler par terre.

Il ne saurait dire combien de temps s'était écouler depuis, mais vient finalement une seconde détonation. Au moment où la détonation se fit entendre, il sentit que la chaleur se répandait de nouveau de ses pieds vers sa tête. Le voile opaque devant ses yeux se déchira, et il vit tout à coup le soleil. Il était étendu à même le pont du bateau. En se relevant, il vit que chacun des aventuriers faisaient de même. Le demi troll avait d'ailleurs sur la joue l'empreinte du plancher. A en juger par la position du soleil, et par le fait qu'ils se trouvaient maintenant en pleine mer, il devait être aux alentours de 14 heures, ce qui voulait dire qu'ils étaient rester paralyser une journée.

L'avatar aperçu alors Nok, qui se tenait devant eux, les mains sur les hanches. Après que tout le monde se fut mit debout, le troll se mit à recommencer son récit, interrompu au quai des Alouettes.

Mais du coin de l'oeil, Lenwë aperçu des remous autour du navire. Cependant, il n'y prêta pas attention, et il écouta de nouveau le discours du troll. Au moment où celui-ci allait conclure, trois serpents de mer firent irruption. La panique saisit alors les marins, qui se mirent à fuir aveuglement vers les cabines, à la poupe du navire.

L'avatar attrapa une matelot, alors que celui-ci allait se jeter à l'eau, et, tandis que les autres aventuriers se mettaient en garde, il lui dit d'une voix pressante :

"Où se trouve l'armurerie du vaisseau ?
-A la poupe, près de la cabine du capitaine. C'est aussi lui qui à la clé.
-Et où est la capitaine ?
-Là !"

En effet, le matelot désignait un des serpents, qui était en train de s'affairer à réduire en charpie notre bon capitaine.

"Bon, pas le temps d'attendre qu'il le recrache pour fouiller ses poches, on va enfoncer la porte !"

Il suivit alors le marin qui le conduisit à l'armurerie. Après avoir fracassé la porte (et une des branches qui lui servait d'omoplate), Lenwë Sirfalas chercha dans l'armurerie une arme susceptible de lui convenir. Il finit par trouver son bonheur. Il dénicha une lance d'une longueur de presque deux mètres, avec une lame dentelée représentant un dragon stylisé.

Il revint alors en courant vers le pont pour aider ses compagnons d'infortune.

Zandramas avait vu son bras décrire un grand arc de cercle mais le manant avait eu l'agilité nécessaire pour esquiver le coup. L'elfe noir entendait de grands cris émaner du quai. Il était l'œuvre de Nok qui s'était débarrassé de deux adversaires. Zandramas n'y prêta que peu d'attention, préférant se concentrer sur son propre rival, mais celui-ci n'avait pas demandé son reste et avait pris ses jambes à son cou. L'elfe noir était déçu, il n'aimait pas les combats qui se finissaient par la fuite. Zandramas examina où en était ses autres compagnons dans leurs combats. Tous avaient fait fuir ou laminer leurs adversaires c'est pourquoi Nok prit de nouveau la parole pour inviter les aventuriers a presser le pas dans le bateau amarré sur le quai.

A peine avait-il eu le temps de monter a bord qu'une détonation se fît entendre, et Zandramas senti sa force le quitter sans qu'il ne puisse faire autrement que de s'allonger a même le sol.
Il se réveilla peu de temps après qu'une deuxième détonation se fît entendre. Le bateau naviguait maintenant en pleine mer et se dessinait a l'horizon une île a l'allure inquiétante. Zandramas ne se rappelait de rien depuis la première détonation, mais peu importe, il avait toujours son épée et il semblait être de nouveau en pleine possession de sa force. L'elfe noir était néanmoins énervé par le comportement du Troll.

-" Ce troll ferait bien de s'expliquer au plus vite, sinon c'est moi qui lui tirerais les vers du nez !" se dit Zandramas a lui-même.

Se fût comme si le troll avait lu dans ses pensés car Nok s'exécuta quelques secondes plus tard. Son récit fût intéressant aux yeux de Zandramas. Les dangers semblaient être nombreux mais l'action serait par conséquent au rendez-vous. Il ne demandait rien de plus.
Le troll n'eut pas le temps de finir son récit que trois immenses serpents de mer surgirent a la proue du bateau, provoquant ainsi l'émeute parmi les nombreux marins. Plusieurs d'entre eux avaient déjà été touchés ou tués par ces trois serpents. Zandramas dégaina donc pour la deuxième fois en quelques heures son épée et faisait maintenant face a l'un des trois serpents. L'elfe noir priait pour que, cette fois-ci, le combat aille a son terme.

Comme il s'y attendait, le puissant coup de hache du demi-troll décapita le premier humain, avant d'envoyer voler le second. Habituellement, Grorg se ruait alors sur le pauvre deuxième homme, et le tuait aussi. Seul problème, celui là avait atterrit dans l'eau... Le demi-troll fut un peu déçu, mais il se résigna et regarda autours de lui. Les rares survivants s'enfuyaient, terrifiés. A contre coeur, par ce qu'il aurait encore voulu se battre, Grorg rangea sa hache de guerre dans son dos. Bien vite, le troll des neiges les invita à monter sur un bateau, arguant que d'autres brandis pouvaient venir bientôt. Le Premier Guerrier de la tribu de Saint-Medar ne voyait pas en quoi c'était un motif pour partir, bien au contraire, mais on ne lui laissa pas le temps de développer sa pensée... Le groupe monta donc sur le navire, et Grorg vit Nok parler à celui qui devait être le capitaine... Puis le troll des neiges lança une bource en l'air, il y eu une explosion, et le demi-troll s'effondra sur le pont, faisant reculer précipitamment trois marins qui se trouvaient sur la trajectoire. Il se mit ensuite à ronfler d'une manière phénoménale... Si les autres purent dormir, aucun doute que c'était d'un sommeil magique.

Il eu une autre explosion, et il rouvrit les yeux. Rapidement, il pu constater qu'ils étaient en pleine mer et que le troll parlait. Bien qu'il l'écouta avec attention, Grorg ne comprit pas tout... Voilà à peu de chose près se qui entra dans son cerveau à moitié troll : Y avait un type roi sous une montagne, et sous cette même montagne se trouvaient nains, elfes, orques, trolls... A se point là, il décrocha, ne comprenant pas du tout comment les trolls pouvaient se retenir... Puis il comprit : ils n'avaient sûrement pas de pommes ! Les pauvres, tant d'elfes et pas de pommes pour les faire cuire... Par ce que sans les pommes, c'est quand même beaucoup moins bon à manger... Quand il revint au discours, on en était arrivé à "c'est là que vous intervenez". Il en fût très content car il avait sauté tous les trucs "inutiles"... Du moins à ses yeux... En résumer, ils devaient accoster, aller droit devant et démontant tout, trouver une femme démon, la dézinguer aussi, puis revenir... Il avait pas pigé l'histoire de beauté redoutable, et toutes la suite, ne connaissant pas la notion de "beauté"... Mais le reste... Simple, marrant... Que demander de plus...

Il se posa la question environs trente secondes, puis la réponse vint d'elle même : des serpents de mers ! Tandis qu'un des autres types s'enfuyait, Grorg chargea en hurlant, abattant sa hache sur le coup du premier des serpents... Ben oui, vous vous attendiez à quoi ? La manière troll...

Antoine frissonna lorsque sa flèche vint percuter le crâne de son assaillant pour ensuite s’enfoncer sa cervelle et pour finir ressortir plein de sang par l’arrière de la tête ; cela faisait si longtemps qu’il avait tué quelqu’un… Il s’approcha du corps inanimé après que les vils brigands aient déguerpis, une marre de sang était étendu en dessous de la tête de l’homme, Antoine contempla se qu’il avait fait, un nouveau frisson fit hérisser ses poils. Il se saisit de Sa flèche ensanglantée puis il la trempa dans l’eau, une fois propre, il la rangea dans son carquois.

Le ridicule petit énergumène les pria d’embarquer sur un deux mats, Antoine ainsi que le reste de la compagnie s’exécutèrent. Une fois à l’intérieur, Nok s’approcha du Capitaine pour lui dire de larguer les amarres. Il se retourna ensuite et lança une bourse en l’air et là tout devint vague pour nos valeureux aventuriers : Antoine resta stoïque, les yeux dans le vide, il lui semblait que le peu de soleil qu’il y avait ne chauffait plus autant qu’au paravent, il n’avait jamais connu un tel silence, pas même dans l’immensité brumeuse de ses rêves : il n’y avait pas un souffle de vent, la mer était si calme qu’aucune vaguelette ne venait lécher la coque du bateau ; le monde semblait suspendu entre un inspiration et une expiration ; enfin c’est-ce qu’il pensait… Il tenta de laisser ses yeux ouvert puis plus rien !

C’est quelques heures plus tard qu’Antoine sorti ne sont repos involontaire, Nok leur lançait des petits sourires sympathiques, dans un premier temps Antoine voulu lui régler sont compte pour ce qu’il leur avait fait endurer mais Nilhathak lui dit de conserver son sang froid. Le troll commença alors le récit qu’il n’avait pu commencer, Antoine l’écouta avec plus ou moins d’attention mais encore une fois il ne pu terminer son récit : Trois serpents de mer venait foutre la zizanie à bord du bateau… Encore ?! Pensa Antoine… Il recula hors d’atteinte des serpents et tout énervé qu’il était, l’elfe noir sorti son arc, fronça les sourcils et une fois sûr de lui, tira une flèche en direction du cou d’un des trois serpents, le deuxième.

Antoine n’espérait plus qu’une chose, que Nok n’ouvre plus la bouche car à chaque fois qu’il le faisait, ils se faisaient attaquer !

Maître Rpiste Nombre de messages : 63 Date d'inscription : 16/05/2008

Nok se recula un peu, laissant faire les aventuriers car les trolls étaient les proies naturelles des serpents de mer ... Il se mit en garde derrière eux, son couteau tiré, toujours prêt à une évtentuelle mauvaise surprise .

Pendant que Lenwë Sirfalas allait chercher sa lance, Grorg abattait sa hache sur le cou d'un des serpents . La hache ricocha mais put tout de même entailler les écailles de l'animal, au prix de la déstabilisation de son manieur . Celui-ci, fou de rage, se jeta sur le demi-troll mais rebondit sur sa bedaine lamentablement .

Zandramas s'était tenu en garde, mais cela n'avait pas suffi : un des serpents s'était rué sur lui, et malgré tous ses efforts, lui mordit le ventre , creusant une plaie béante . Zandramas , sous le choc de la douleur, tomba à genoux , et son adversaire, satisfait, se dirigea vers l'avatar .

Antoine était né un arc dans la main, se dit Nok . Sa flèche se ficha en plein cou de la bête, qui poussa un hurlement de douleur , et se tortilla , agonisante, vers son attaquant dans l'espoir de le blesser avant de périr .

Nok jeta un regard par dessus bord et grimaça , voyant que de nombreux serpents de mer nageaient autour du navire . Se reculant du bastingage, il sembla pensif un moment . Puis, avec une expression résignée, s'en rapprocha à nouveau .
Il prit alors une grande inspiration, sourit , se taillada les veines dont sortit un sang bleu comme la glace , et , avec un cri d'euphorie barbare, se jeta à l'eau ...

Zandramas c'était mis en garde à l'apparition des trois serpents de mer. Seulement l'un d'entre eux avait été plus vif qu'il ne l'aurait pensé et l'elfe noir ne pût esquiver l'attaque du reptile. Celui-ci mordît le ventre de l'elfe noir. Les crocs tranchantes du serpent dessinèrent une nette blessure à Zandramas.

L'elfe noir se plia en deux sous l'effet du choc et de la douleur, son sang se répendant sur le pont. La vue de Zandramas commençait a se brouiller, il ne distinguait plus se qu'il se passait sur le bateau. C'est à peine si il entendit le cri particulier, mais maintenant familier de Nok, avant que ce dernier se jette a l'eau.

L'elfe noir voulait encore combattre malgré son piteux état, mais sa blessure était bien plus sérieuse qu'il ne voulait se l'avouer. Il n'avait jamais abandonné un combat et le mot lâcheté ne fesait pas parti de son vocabulaire, c'est pourquoi l'elfe noir réunit ses dernières forces pour se lever. Cette action fût d'une extrême violence et une fois sur ses deux pieds, Zandramas fût pris de vertiges. Ignorant ceux-ci l'elfe noir fît quelques pas, avant de perdre l'équilibre et de se rattrapper de justesse sur le mât. Son visage était défiguré par la douleur et sa main gauche, positionnée sur son ventre, était couverte de sang. Malgré tout, le serpent qui l'avait blessé, été a quelques mètres de lui.

Son épée dans sa main droite, Zandramas était affalé sur le mât. Il souffla une dernière fois et se jeta sur le serpent qui lui tournait le dos avec un cri de désespoir, la pointe de sa lame se dirigeant vers la tête du reptile. Se serait peut être sa dernière attaque... Si l'elfe noir ne touchait pas grièvement le serpent, ce dernier pourrait répliquer et Zandramas serait incapable de se défendre...

La flèche d’Antoine vint transpercer le serpent à hauteur de son cou. Fier de lui, Antoine le regarda cruellement agoniser… mais ce n’était pas sans compter la ténacité du reptile ! Celui-ci gesticulait dans tous les sens, même avec une flèche dans le corps ! Impressionnant… se dit-il. Il fit attention de bien s’écarter de sa victime ne voulant pas se faire bêtement mordre…

Dans le bateau, tout allait assez vite pour tout le monde ! Ces trois serpents semaient la zizanie à merveille ! Comme il regardait comment les choses évoluaient, l’elfe aperçut alors Zandramas se faisant mordre par l’un des trois monstres marins… il ne tarda donc pas à lui porter secours, quel héros cet Antoine ! Aurait pu dire une jeune demoiselle.

Met toi derrière moi ! Ordonna t-il à Zandramas, je crois-tu es assez blessé pour la journée… Lui dit-il ironiquement en faisant allusion, d’un signe de tête, à sa blessure. Prend mon arc est mon carquois, ils te seront plus utiles qu’à moi. Fais-s’en bon usage.

Antoine dégaina alors Zar’roc, son épée. La lame - d’un bleu océan - voulait du sang, jalouse qu’elle était des deux flèches qui avaient pu y goûter. Concentre-toi bien… lui souffla intérieurement Nihlatahk. C’est que fit l’elfe : d’un coup d’école, il exécuta une feinte à droite puis il frappa d’un coup d’estoc espérant décapiter le serpent.

À quelques mètres de lui, Nok venait de se jeter par dessus bord, là ou les serpents grouillaient le plus, il s’était même tailladé les veines ! S’il l’avait vu, Antoine se serait dit que le petit Nok avait perdu la boule… Mais il était trop absorbé par son combat pour y prêter attention.

[ça faisait longtemps qu'il attendait cet RP Razz

]

-Bon, merci de ton aide, maintenant, va te cacher, et si jamais nous ne pouvons pas les repousser, eh bien, euh, tout dépend du dieu en lequel tu crois ...
-(gloups), d’accord, répondit le matelot en tremblant.

Lenwë repartit en courant vers le pont, en espérant ne pas être le seul être encore en vie à bord de ce navire de malheur ...
En débouchant à l'air libre, il se rendit compte qu'il n'avait pas du tourner là où il fallait... Il se trouvait maintenant à l'opposé de son point de départ, à la proue du navire ! Il voyait devant lui un des serpents, en train de gouter à la viande d’un de ses congénères mort, et un deuxième en train d’acculer Antoine. Derrière celui-ci se dressait Zandramas, en piteux état.
Bizarrement, il ne voyait pas Grorg … pourtant, en tant que troll, ce devrait être lui qui devrait être en première ligne … !

Mais où sont les trolls quand on a besoin d’eux ?
Bon, ben comme qui dirait, quand faut y aller, faut y aller !

Il s’approcha discrètement (voilà au moins un avantage à ne pas être un troll) du serpent de mer, qui, trop occupé par son festin, ne le vit pas venir, et, une fois assez près, il lui sauta à la gorge !