Attaque surprise d'orcs, demande d'explication [concour]

Salut tout le monde, comme nous en avons parlé dans la partie privée, je créer ce sujet pour départager qui de Zandramas, Orkane et Grimanthir auront les postes de "Cavalier"... Je les met dans une situation dans laquelle pourrait se trouver l'Echiquier. Suite à vos messages, un vote sera effectué pour les futurs cavaliers. L'on contera la mise en page du récit, l'orthographe (faute et vocabulaire utilisé), mais aussi et surtout les décisions envisagé pour remédier au problème.

Je résume un peu l'histoire :

Une bande d'orc sanguinaires a attaqué un petit hameaux isolé sous la protection de l'Echiquier. Les chefs orcs sont priés de se présenter devant les membres de l'Echiquier pour expliquer le pourquoi leur acte.
Trois chefs sur quatre sont présent : Igör, Starib et Ragorth.

Antoine était présent dans cette salle ouverte pour l'occasion, de grande fenêtre en chêne illuminé la pièce d'une couleur vive laissant passé les rayons du soleil chauffant agréablement la peau des personnes présentes. De long rideau rouge étaient enroulés à chaque côté de fenêtre, des sièges rouges confortables avaient été disposé dans la salle pour chacune des personnes conviés. Un seul siège restait vide, celui de l'orc qui au grand déplaisir d'Antoine ne s'était pas présenté, Batorgh.

Antoine se leva puis fit un signe discret pour saluer les trois orcs, enfin il dit :

Bien, ne perdons pas de temps, je me nomme Antoine et je suis un des dirigeant de l'alliance "l'Échiquier". Si je vous était fait demander jusqu'ici, c'est pour que vous répondiez à vos actes, vous avez attaqué et ça à plusieurs reprises une petite bourgade inoffensive sans raisons apparentes. Je laisse maintenant la parole à mes confrères avec qui vous vous expliquerez...

Antoine se rassis laissant discourir les trois personnes à ses côtés...

Reine Nombre de messages : 485 Age : 30 Date d'inscription : 05/05/2008

Grimanthir s'avança de sa démarche souple dans l'océan des légères poussières qui flottaient dans l'air sous la vigilante garde du soleil . Il avait respectueusement écouté le discours de son ami et supérieur , et s'efforça de ne pas prendre de point de vue qui troublerait ses paroles et son jugement à l'égard des orques ,quoique l'acte dont ils s'étaient rendus coupables le répugnât .

Passant devant un rideau rouge , il laissa la lumière couleur de sang envelopper de son insensible étreinte son corps félin, sa peau pâle .
D'un regard , d'un simple regard, il fixa les orques . Nulle aggressivité dans ce regard, nulle rancune , nulle haine . On aurait dit le regard ennuyé d'un père patient à ses enfants tapageurs .
Ses grands yeux tentaient en réalité de mettre les Orques mal à l'aise . Ce curieux regard toujours fixé sur eux, il parla enfin, et sa voix était douce et profonde, et semblait sage , réconfortante même :

-Messieurs les Orques . Je me présente à vous : Grimanthir est mon nom en votre langue . Je crois reconnaître en vous, si j'en crois les rumeurs, trois des chefs orques qui ont attaqué ce petit village que nous protégions ...
Dites-moi . Qu'est-ce qui a motivé vos actes ? Pourquoi avoir fait cela ? La faim ? La cupidité , l'ennui peut-être ?

Fous que vous êtes . Comment pourrez-vous protéger vos familles, vos enfants, l'intérêt de vos vies, contre la colère dévastatrice de l'Echiquier ? Vous êtes les fous, qui allez être éliminés parce qu'ils ont pris un pion et se sont exposés aux pièces puissantes . Nul ne pourra à présent vous sauver .

Il reprit sa respiration, un brin théâtral . Devant ces faibles d'esprit d'orques, il ne tenait même pas à jouer la carte de la pitié . Ils subiraient l'angoisse de l'imprévu, et un simple coup les mettraient hors d'état de nuire . Il continua, et sa voix prenait une teinte vibrante, alliant tristesse et terrible colère . Il insinuait un tel poison de paroles dans leurs esprits qu'ils seraient brisés . Ils seraient alors des serviteurs de l'Echiquier ou seraient tués .Il dit , en attendant :

-Folie ! Savez-vous seulement ce qui vous attend, pillards ? Tout cela pour quelques misérables esclaves et denrées , quelques piécettes ridicules ? Vous ramperez à terre tels des rats fuyant l'aigle implacable qu'est notre puissance .

Non, vous ne périrez pas . Pas tout de suite . Vos enfants, vos femmes, vos proches subiront la punition que vous méritiez pour vos méfaits . Vos terres seront ravagées, vos champs salés, et tout ce qui vous est cher tombera . Alors vous nous supplierez de vous achever, pour ne pas contempler les conséquences de votre acte !

Cette dernière phrase avait été presque criée , et le regard de l'elfe , comme son visage tout entier, semblait consumé par une folie meurtrière .
En fait , il en avait beaucoup rajouté afin de briser leur faible volonté d'orques. Il ne savait pas exactement ce que désirait Antoine , aussi décida-t-il de leur montrer un visage clément , histoire de faire apprécier à son supérieur son kaléidoscope de capacités.

Ses traits s'apaisèrent soudainement , et son regard retrouva sa mélancolie habituelle , et sa parole redevint, de la tempête tourmenteuse, le doux et profond murmure , aussi agréable à l'oreille que le beaume à la blessure :

-Mais allons . Le mot clémence nous est connu, et nous serions prêts, ici à l'Echiquier , à vous pardonner vos actes ,si vous vous en repentissiez . Vous nous serviriez alors sans déshonneur , et chacun pourra y trouver son compte . Qu'en dites-vous ?

[i]Il soupira imperceptiblement, de soulagement d'avoir terminé, et lança un furtif regard à Antoine , avant de s'approcher de lui et de lui demander s'il lui fallait lancer ses hommes à la poursuite de l'Orque fuyard .

Antoine sourit, Grimanthir l’avait convaincu. Ni trop de subjectivation, ni trop d’objectivation… Il se releva, puis s’adressa aux orcs présents.

Vous avez entendu mon confrère Grimanthir ? Il vous a posé d’innombrables questions, et il en attend donc des réponses !

Le premier orc se leva puis s’adressa dans une langue peu commune… il disait ceci… Euh en faîte pour des facilités de compréhension, Antoine décide de rapporter les dire des orcs dans un langage plus correcte :

Hum hum… Le premier orc, un dénommé Igör d’après ce que j’ai compris nie les faits qui lui sont reprocher, il dit aussi qu’il n’a pas peur de nous et qu’il attend avec impatience une sanction ! Sans commentaire…

Décidément, Igör n’avait pas rangé sa fierté et préférait que son royaume subisse son mensonge et son ignorance, mais jusqu’où irait l’Echiquier ? Son royaume tiendrait-il le choc ?

Le deuxième orc, je suis désolé mais je n’ai pas pu comprendre son prénom… Comment ? Ah d’accord, il se nomme Starid ou Starib un truc comme ça. Bref, il dit qu’il n’a pas fait exprès d’attaque ce petit village et que ce n’est que pure coïncidence, si ces attaques ce sont produite quelques minutes après celle des deux autres seigneurs. Intéressant…

Fallait-il le croire ? Un doute persistait dans l’esprit d’Antoine, c’était un orc après, l’ennemis juré des elfes de surcroît ! Mais au fond de lui Antoine savait ce que c’était que d’avoir une étiquette coller au dos sans pouvoir s’en défaire…

Et enfin, le troisième orc qui s’appelle Ragorth avoue ses actes et veut bien se joindre à nous. Bizarre…

Ragorth semblait profiter de la situation, mais il était franc, pas commun pour un orc… Il lança alors un regard meurtrier à son voisin, Starib.

Attendez, dit Antoine, Ragorth viens de dire que Starib est aussi dans le coup, que si quelqu’un doit tomber alors tous tomberont…

L’orc venait de retourner sa veste ! Qu’allait donc devenir le sort de ses trois personnes ? Désormais c’était au tour des Cavaliers de résoudre cette équation.

Tel le grand empereur César, tel les dieux même qu'Orkane se prenait tant plaisir à étudier, celui - ci se redressa de son lit de soie avant de prendre une grappe de raisin et de se lever, à la fin de cette action, il arrêta de faire le beau et se concentra sur le sujet.
Bien sur, il avait tout le temps qu'il lui fallait dans le long fleuve des pensées pour se faire une idée de l'histoire mais le dernier rebondissement des seigneurs orcs l'eurent mis dans la confusion la plus banale.
Ainsi, afin de retrouver ses paroles perdues au loin du rivage, il commença par se présenter face aux banales orcs que composaient Igör, Starib et Ragorth:

Bien le bonjour, stupides orcs que vous composez à vous trois...
Parfois, grâce à des êtres comme vous, j'ai honte d'être né dans une race si stupide, ne pensant qu'aux éléments superficiels et aussi perfides que vous soyez !!
Mais, bon, nous ne somme point ici pour parler de ceci je vais donc me présentez...

D'un regard froid, dénonçant la tenue des trois orcs, Orkane se dressa de tout son long, regarda d'un air soucieux Antoine afin de voir si ses paroles n'étaient pas trop risqués et repris:

Je suis le seigneur Orkane, prince du royaume d'Orkandia, aspirant au titre de cavalier dans l'Echiquier.
Bien, maintenant, je vais parler avec vous et mes compagnons du problème de notre village que vous avez attaqués simultanément en complotant !!

Tant de paroles venaient dans sa tête et tellement peut ne purent sortir.
Il réfléchit encore une seconde ou deux avant qu'une foule de paroles comme tout droit sortie des portes de l'enfer d'Hadès ne surgissent dans sa tête.
Il put enfin leur dire:

Messieurs, je suis désolé de vous l'apprendre mais vous n'êtes que de simple pions au service du 4ème orc qui n'a pas voulu se présenter ici aujourd'hui.
Aussi, je vous conseil de nous l'avouer maintenant, d'assumer vos actes afin que nous donnions une correction à cet orc indigne et malpoli.
Surtout, n'oubliez pas qu'envers tout échange d'information, nous serons clément...
Bien, je vous écoutes.

Ayant fini de dire ce qu'il pensait, Orkane repartit dans la douce mer des pensées la où calme et silence régnait, un brun de lumière dans un monde sombre.
Il s'affala dans son lit, se servant un verre de vin.

Zandramas avait bien sur répondu présent a la convocation d'Antoine concernant les attaques Orques sur le village appartenant a l'"Echiquier"... L'elfe noir était confortablement installé dans un fauteuil situé dans le fond de la salle. Zandramas avait donc entendu les interventions de ses confrères Grimanthir et Orkane, les réponses incompréhensibles des 3 Orcs heureusement traduites et retranscrites par Antoine... Il aurait pu intervenir dès l'ouverture de la salle mais il préférait souvent prendre un temps de réflexion et d'observation avant d'agir.

C'est après l'intervention d'Orkane qu'il décida de se lever et de descendre les quelques escaliers qui séparaient les rangées de fauteuils mis a dispositions des principaux intéressés de l'histoire... Sa longue cape noire semblait flotter grâce à sa démarche souple qui laissait présager une grande force physique.

Arrivé au pupitre son regard ténébreux et profond envoyé aux Orcs transigeait avec ses longs cheveux d'un blancs éclatant. Zandramas commença sa plaidoirie :

"Bonjour messieurs Orcs. Je suis Zandramas, diplomate de l'Echiquier. Je suis aujourd'hui présent en ces lieux pour entendre vos dires et trouver une solution au problème qui nous oppose..."

Après cette courte présentation, il marqua une pause laissant le temps aux faibles esprits Orcs d'assimiler ses paroles. Puis il reprit :

"Ce problème ne se résoudra pas tout seul... Vos interventions ne m'ont guère plu et votre manière d'agir montre bien la fourberie légendaire des Orcs. Cependant je vais tenter de vous expliquer comment nous allons procéder pour trouver un terrain d'entente.
Igör tout d'abord... Réfléchissait que diable ! A quoi bon prendre la mouche a la moindre réflexion ? Je crois que vous sous-estimez la puissance de l'Echiquier et si vous ne changez pas d'avis, vous le constaterez par vous même malheureusement...
Starib, a vous tout seul vous avez très bien démontré l'hypocrisie de votre peuple ! Nous ne sommes pas dupe et ce n'est pas une coïncidence si vous troupes se sont dirigées vers ce village. Vous aviez connaissance des précédentes attaques de vos alliés ne le niez pas ! Cependant, si vous avouez votre faute nous nous montrerons peut être clément a votre égard."

Zandramas avait donc posé deux ultimatums aux deux premiers Orcs. Avant de se pencher sur le troisième cas, il pris une petite pause afin d'observer Ragorth... Cet Orc avait étonnement évité le conflit mais était-il sincère ? Il avait même réussi a faire changer d'avis Starib. Véritable proposition où complots ? Qui tirait les ficelles parmi les trois Orcs ? Ou bien est-ce le quatrième Orc absent qui était le véritable meneur ? Zandramas hésité. Tant de questions restaient sans réponses... Comment prendre une décision sans consulter auparavant ses confrères ? Il se lança finalement...

"Ragorth. Je vous crois et j'accepte votre aide. Seulement il y aura une condition... Je veux la présence du quatrième chef dans cette salle dans précisément une semaine. Si la condition est remplie vous serez de nouveau jugé tous les quatre, mais nous tiendrons en compte votre participation a la justice. En revanche, si la condition n'est pas remplie, nous vous pourchasserons jusqu'à la destruction de votre royaume et votre mort !
Bien entendu vous devrez accomplir cette mission seul, Starib et Igör resteront dans nos cachots jusqu'au terme de votre mission... Leurs vies sont dans vos mains !"

Zandramas avait le coeur qui battait a toute allure. Cette proposition serait-elle du goût de ses partenaires ? Il regagna sa place dans la salle en attendant la prochaine intervention...

Voila déjà des Lunes que la réunion durait. Mais aucune issue n'avait pour l'instant été trouvée. On avait laissé parle [accent] les diplomates, mais ça n'aboutissait à rien... Peut-être fallait-il changer de méthode? Quelqu'un se devait d'intervenir, car cette plaisanterie n'avait que trop durée. Oradroth s'était tenu en retrait tout au long de la réunion, ne voulant pas intervenir. Mais à présent, il voulait proposer sa méthode, afin de résoudre le problème. Il attendait la décision de la Reine: elle seule pouvait lui demander d'intervenir...

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